Aurélia Warin-Ramette, éthologue et chargée de campagnes à la PMAF, a été interviewée dans le cadre d‘un reportage au 20 heures de France 2. Elle y explique la nécessité de prendre en compte le bien-être des poules pondeuses. Une question plus que d‘actualité au regard des exigences formulées par une directive européenne imposant la mise aux normes des cages au 1er janvier 2012.
Grâce entre autres au combat de la PMAF, la directive pour le bien-être des poules pondeuses impose le remplacement des cages « conventionnelles » par des cages « aménagées ». Les poules y disposent d’un peu plus d’espace (250 cm ² supplémentaires), d‘un nid collectif, de perchoirs et d‘une zone de grattage. Ces aménagements, souvent inadéquats, sont une amélioration minime par rapport aux besoins complexes des poules pondeuses.
Pour les poules élevées en batterie, les 600 cm ² de surface utilisable d‘une cage aménagée (contre 550 cm ² pour une cage conventionnelle, moins qu‘une feuille A4) sont loin d‘être un luxe.
Malheureusement, d‘après la Commission européenne, tous les élevages de poules ne seront probablement pas mis aux normes à cette date. Plus de 6 millions de poules pondeuses françaises pourraient être encore en cages conventionnelles après cette date alors même que les éleveurs ont eu plus de dix ans pour anticiper cette évolution réglementaire. Les œufs issus de ces élevages seront illégaux à dater du 1er janvier prochain.
La PMAF continue plus que jamais son combat en faveur des poules élevées en plein air. Les poules pondeuses doivent pouvoir exprimer leurs comportements naturels comme le besoin de déployer leurs ailes. En choisissant les œufs codés 0 ou 1 (premier chiffre sur la coquille devant FR), vous favorisez l’élevage des poules en plein air, respecteux de leurs besoins comportementaux.
Pour plus d‘informations sur nos actions en faveur des poules pondeuses, rendez-vous sur notre site œufs.org.