Ce texte, qui sera soumis au vote en séance plénière vraisemblablement entre le 13 et le 16 mars de cette année, veut inciter les éleveurs à se tourner vers des élevages dits alternatifs, comme en enclos ou en parcs.
Cette évolution doit permettre, selon le rapporteur du texte, d‘augmenter le bien-être animal et de limiter l‘emploi d‘antibiotiques. Le texte recommande d‘utiliser les fonds européens pour le développement rural pour aider les éleveurs à transformer leurs exploitations. La consommation de lapin est en baisse de manière continue en Europe depuis plusieurs années. Pour 2016, cette baisse devrait se situer aux environs de -3,9%.
WELFARM soutient cette volonté d‘améliorer les conditions de vie des lapins d‘élevage, mais regrette fortement qu‘un amendement prévoyant l‘instauration d‘une réglementation européenne minimale ait été rejeté par 22 voix contre 21. WELFARM rappelle qu‘actuellement la production française se fait à plus de 99% en batterie, dans des cages où les lapins ne disposent en moyenne que d‘un espace équivalent à une feuille A4 par individu.