Nouvelle vidéo pour dénoncer les mutilations en élevage porcin

Ces actes, réalisés de manière routinière, sans anesthésie, provoquent une souffrance importante pour les animaux qui en sont victimes. En France, chaque année, 10 millions de porcelets sont castrés à vif et plus du double ont la queue sectionnée. Une situation dramatique pour l’association WELFARM qui œuvre à la promotion des alternatives à ces mutilations via sa campagne #couic2018, entamée il y a un an désormais.

Attention, certaines images peuvent choquer.

90% des porcelets français subissent la caudectomie malgré son interdiction par la législation européenne

La vidéo débute par la coupe des queues de plusieurs porcelets, mutilation réalisée de manière routinière en élevage intensif alors même qu’elle est interdite par la directive européenne 2008/120/CE. Cet acte est réalisé afin d’éviter que les porcelets ne mordent la queue de leurs congénères (comportement de caudophagie). Or, il est désormais établi que les conditions de détention en élevage intensif (environnement pauvre, absence de stimulation, densités élevées…) sont responsables de l’apparition de ce phénomène. « En coupant la queue des porcelets, on agit sur les conséquences et non les causes du problème, déplore Ghislain Zuccolo, directeur de WELFARM. L’élevage de porcs sur paille ou en plein air offre des conditions de vie plus appropriées aux besoins et comportements des animaux et offre une solution aux problèmes de caudophagie. ».

Téléchargez gratuitement notre flyer contre les mutilations en élevage porcin

85% des porcelets mâles sont castrés à vif alors que des alternatives existent

La vidéo se poursuit par des images tournées par l’ONG italienne LAV (Lega Anti Vivisezione) sur lesquelles on voit des porcelets mâles se faire castrer sans prise en charge de la douleur. Cette situation est malheureusement généralisée en France où 10millions de mâles sont castrés afin de prévenir le risque d’apparition d’une odeur à la cuisson de la viande par le consommateur. Cependant, des alternatives indolores pour l’animal, garantissant une absence d’odeur, et économiquement viables existent et sont même majoritaires chez certains de nos voisins européens. Il est ainsi possible d’élever des mâles sans les castrer et de détecter les carcasses odorantes à l’abattoir, ou d’utiliser un « vaccin anti-odeur ». WELFARM demande également au gouvernement d’autoriser les éleveurs qui le souhaitent la possibilité de réaliser eux-mêmes une anesthésie sur leurs animaux (au lieu de devoir systématiquement faire appel à un vétérinaire).

Campagne d’affichage de l’association WELFARM contre la castration à vif des porcelets dans le métro parisien (février 2017).

Aidez-nous à couper court aux mutilations en élevage porcin !

Après deux tournées de sensibilisation sur le terrain, une opération d’affichage dans l’Ouest et dans le métro parisien au moment du Salon de l’Agriculture et plus de 134 000 signatures récoltées pour sa pétition, WELFARM continue de se mobiliser pour mettre un terme aux mutilations en élevage porcin. « Nous travaillons désormais avec un nombre croissant d’acteurs professionnels pour développer des alternatives aux mutilations, se satisfait Ghislain Zuccolo, mais les avancées restent encore trop timides d’où la nécessité d’alerter le citoyen ».

Pour signer la pétition et contacter les marques qui ont refusé de nous recevoir pour parler des alternatives à la castration des porcelets, cliquez ici.

 

 

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