En mai dernier, le président de la Région Normandie Hervé Morin concluait un accord visant à exporter 400 vaches normandes vers Téhéran, afin d’alimenter le marché iranien de la viande bovine. D’ici la fin du mois de juin, elles seront transportées par avion pour être engraissées sur place avant d’être abattues. A terme, l’Iran envisage de commander à la France 20 000 bovins chaque année !
Quelles seront les conditions de transport pour ces animaux lors de ce voyage éprouvant de 4000 km ? Comment peut-on garantir que ces bovins, nés et élevés sur le sol français, seront traités avec respect dans un pays dont la législation en matière de bien-être animal est bien différente de la nôtre ? L’abattage sans étourdissement préalable y est régulièrement pratiqué et plusieurs ONG européennes ont révélé de sévères cas de maltraitance dans les pays du Moyen-Orient.
Rien ne justifie de faire subir de longs trajets aux animaux
Comme vous, l’idée d’exporter des animaux sur des milliers de kilomètres sans avoir de regard sur la façon dont ils seront traités nous choque : WELFARM a donc adressé un courrier à Hervé Morin pour exprimer sa profonde inquiétude et lui demander de renoncer à cet accord. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de sa réponse…
Depuis des années, WELFARM milite pour que la durée du transport des animaux ne puisse pas dépasser 8h, ainsi que pour l’interdiction d’exporter des animaux vivants en dehors de l’Union Européenne.