Dans un courriel adressé à WELFARM, Kraft Heinz Europe vient d’annoncer sa décision de passer aux œufs plein air d’ici 2020 pour l’ensemble de ses produits, dont ceux de la marque Bénédicta. Après les mayonnaises Amora et Maille en 2009 puis celles de Lesieur en 2011, Bénédicta se détourne donc elle aussi des œufs de poules élevées en cage. Dans un courriel adressé à WELFARM, Kraft Heinz Europe (groupe auquel appartient la marque Bénédicta) vient de s’y engager : d’ici 2020, tous ses produits utiliseront des œufs de plein air. Après les mayonnaises Amora et Maille en 2009 puis celles de Lesieur en 2011, Bénédicta se détourne donc elle aussi des œufs de poules élevées en cage. Ce sont les conditions de vie de milliers de poules qui vont ainsi s’améliorer.
L’association WELFARM, qui sollicitait Bénédicta depuis plusieurs années, salue vivement cette décision. En 2014, à l’issue d’une campagne menée en France et sur les réseaux sociaux, nous avions remis à la marque une pétition de 45 000 signatures lui demandant de faire preuve d’éthique et de responsabilité en bannissant les œufs de poules en cage de ses recettes. Les élevages en cage offrent à chaque poule un espace de vie équivalent à celui d’une feuille de papier A4. Et de nombreuses études scientifiques ont montré qu’elles ne leur permettaient pas d’assouvir leurs besoins naturels les plus élémentaires. La décision de Bénédicta de bannir ce type d’élevage représente donc une vraie avancée pour le bien-être animal.
Le combat continue !
Du côté des mayonnaises à marque distributeur, la situation s’améliore également. Par exemple, E.Leclerc et Carrefour sont déjà passés au plein air pour les mayonnaises de leurs marques. Pour les autres, la vigilance s’impose. Contrairement aux œufs coquille1, la loi n’impose pas d’indiquer le mode d’élevage sur l’emballage des produits contenant des œufs. Pour être certains qu’une mayonnaise contient bien des œufs provenant d’élevage respectueux des animaux, les consommateurs doivent chercher sur les étiquettes la mention « œufs de poules élevées en plein air » ou la présence du label bio.
Si la situation s’améliore du côté des mayonnaises, WELFARM rappelle qu’il reste beaucoup à faire sur les autres produits transformés contenant des œufs : gâteaux, pâtes ou crèmes desserts. En effet, 40% des œufs consommés en France le sont sous forme d’ovoproduits. Or ce marché est approvisionné à 90% par des élevages en cage. WELFARM appelle donc toutes les marques utilisant des oeufs à prendre, à l’instar de Bénédicta, des engagements pour refuser l’élevage en cage. WELFARM encourage également les consommateurs à privilégier les produits garantissant le plein air lors de leurs achats.
1 : Seuls les œufs portant un code commençant par le chiffre 1 ou 0 sont issus d’élevages en plein air.