Cet étiquetage, dont le référentiel a été élaboré en partenariat avec les associations CIWF, LFDA et OABA, a pour objectif d’apporter les clefs aux consommateurs, pour qu’ils puissent identifier sans difficultés les produits issus d’élevages plus respectueux des animaux.
Welfarm vient de rejoindre la démarche et participera donc à l’élaboration des prochains référentiels et à leur évolution. À ce jour, seuls les poulets de chair bénéficient de cette démarche d’étiquetage, mais il est prévu de développer des référentiels pour d’autres espèces, dont notamment les porcs et les vaches laitières. Concernant le référentiel pour les poulets, 230 critères définissent le niveau de prise en compte de leur bien-être à toutes les étapes de leur vie : au couvoir, en élevage, durant le transport et à l’abattoir.
Le respect des critères associés aux différents niveaux permet de bénéficier d’une notation allant de D (élevage standard) à A, qui garantit un niveau supérieur de prise en compte du bien-être animal. Pour les poulets de chair, des critères aussi importants que l’accès à l’extérieur, la densité dans les bâtiments, la vitesse de croissance des poulets, l’enrichissement du milieu, ou encore la durée du transport jusqu’à l’abattoir sont pris en compte. Le sérieux de la démarche est garanti par l’existence de contrôles indépendants, menés par des organismes certificateurs chaque année.
Casino a d’ores et déjà étiqueté les poulets de sa marque Terre et saveurs. Les Fermiers du Sud-Ouest et les Fermiers de Loué ont également décidé d’adhérer la démarche. L’Association pour un étiquetage du bien-être animal (AEBEA) a été créée pour coordonner et porter le travail des différents acteurs engagés autour de cette démarche : distributeurs, associations de protection animale, éleveurs… Welfarm est entrée au sein de son conseil d’administration.
Welfarm plaide depuis longtemps pour l’indication du mode d’élevage sur l’emballage des produits d’origine animale. L’indication du mode d’élevage sur les boîtes d’œufs et sur les œufs eux-mêmes à l’aide d’un code a conduit les consommateurs à se détourner progressivement des œufs de poules élevées en cage, dont les ventes sont en chute libre (52 % des œufs coquilles vendus sont issus d’élevages alternatifs aux cages). Welfarm souhaite que cet étiquetage du bien-être animal se généralise au plus vite, dans l’espoir que mieux informés, les consommateurs se détournent massivement des produits issus des élevages intensifs.
Découvrez la vidéo des Fermiers de Loué, qui présente la démarche.