Aà¯d 2016 : plus de 100 000 moutons concernés

WELFARM est attachée à  la liberté de culte et reconnaît les efforts réalisés par les pouvoirs publics et les représentants de la communauté musulmanes afin d‘encadrer au mieux l‘évènement et assurer une protection minimale aux animaux[1]. Cependant, plusieurs cas de maltraitances et d’abattoirs clandestins ont, cette année encore, été signalés.

L‘abattage clandestin est strictement interdit en France

WELFARM s‘oppose à  toute pratique source de souffrance animale et rappelle que la réglementation actuelle doit également être appliquée lors de l‘Aid el Kebir, à  savoir :

  • L‘abattage clandestin est strictement interdit et passible de 6 mois d‘emprisonnement et de 15  000€ d‘amende (article L237-2 (I) du Code Rural)  ;
  • La détention d‘animaux vivants par des particuliers est interdite sauf si elle a été préalablement déclarée auprès de l‘établissement départemental de l‘élevage (article R215  121-1 pour les ovins et article R215-121-11 du Code Rural pour les bovins).
Un grand nombre d‘animaux transportés sur de longues distance pour l‘Aid el Kebir

WELFARM déplore que les flux d‘animaux en provenance, notamment, d‘Espagne ne soient pas encadrés de façon plus stricte à  l‘occasion de cet évènement, alors que l‘on connaît les dérives liées aux transports d‘animaux sur de longues distances et leurs conséquences dramatiques pour les animaux.

L‘étourdissement systématique doit être une obligation sans dérogation possible

Plus généralement, WELFARM plaide pour que l‘égorgement soit systématiquement précédé d‘un étourdissement de l‘animal, afin de lui éviter une souffrance aigüe qui peut durer plusieurs minutes. WELFARM souhaite donc que l‘étourdissement systématique des animaux avant leur mise à  mort soit une obligation sans dérogation possible, comme c‘est déjà  le cas dans certains pays européens.

WELFARM avait exprimé cette demande, parmi d‘autres, lors de son audition par la commission d‘enquête parlementaire sur les abattoirs au mois de mai. Les conclusions de la commission d‘enquête parlementaire sur les abattoirs, récemment publiées, ne vont pas assez loin sur ce sujet. WELFARM souhaite que la proposition de loi déposée par les députés Geneviève Gaillard (PS) et Jacques Lamblin (LR) à  la fin du mois de juillet, qui impose l’étourdissement préalable de tous les animaux sans dérogation possible, soit mise à  l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

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