Castration à vif des porcelets : nous avons besoin de votre mobilisation !

Aoste, Henri Raffin, le Consortium Jambon de Bayonne et Terres de Breizh font la sourde oreille. Sollicitées par WELFARM dans le cadre de la campagne #Couic2018, ces marques n’ont toujours pas daigné nous recevoir. Lancée en mai 2016, cette campagne avait un objectif : mettre fin à la castration à vif des porcelets dans tous les élevages français d’ici 2018. Cette pratique, extrêmement douloureuse, se fait presque systématiquement au scalpel et sans anesthésie, sur des animaux âgés de moins d’une semaine. Dix millions de porcelets sont ainsi mutilés chaque année.

En 2010, 34 signataires européens s’étaient engagés – via la déclaration de Bruxelles1 – à tout mettre en œuvre pour arrêter la castration à vif des porcelets à l’horizon 2018. Six ans plus tard, face à l’immobilisme des professionnels et du gouvernement français, WELFARM avait décidé de lancer une campagne à destination du grand public, mais aussi des éleveurs, des transformateurs, des distributeurs et des politiques. Après deux tournées de sensibilisation dans toute la France, nous avions remis une pétition forte de plus de 110 000 signatures au ministère de l‘Agriculture et mis sur pied plusieurs opérations d’affichage dans l’ouest de la France et dans le métro parisien.

Grâce à votre mobilisation, la plupart des acteurs de la filière porcine et de la grande distribution ont accepté d’engager le dialogue avec WELFARM. Nous avons ainsi pu rencontrer les marques Herta, Henaff, Fleury Michon, Bordeaux Chesnel. Du côté des supermarchés, Carrefour, Intermarché, Lidl et Leclerc ont également accepté d’envisager avec nous des alternatives à la castration à vif des porcelets.

Alors que l’année 2018 approche, certains acteurs refusent toujours de nous rencontrer : le consortium du Jambon de Bayonne, Aoste, Henri Raffin et Terres de Breizh Idem du côté du bio : Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et la certification Demeter n’ont pas daigné nous accorder un rendez-vous. Tant qu’aucune mesure forte ne sera prise par le gouvernement dans le sens de l’interdiction de la castration à vif des porcelets et de la promotion des alternatives, nous vous invitons à continuer à signer et diffuser notre pétition (qui dépasse aujourd’hui les 141 200 signatures) pour faire entendre votre mécontentement ! Nous vous demandons aussi d’écrire aux acteurs qui n‘ont toujours pas accepté de nous rencontrer pour les faire changer d’avis. Pour cela, rendez-vous sur COUIC2018.fr, copiez/collez le texte rédigé à l’attention des marques et adressez-la à celle de votre choix !

Rappelons qu’à ce jour en France, seuls Cooperl (coopérative qui abat 5 millions de porcs chaque année) et Carrefour (qui s’approvisionne à 50% chez Cooperl pour sa Filière Qualité) se sont clairement engagées pour l’arrêt de la castration à vif des porcelets.  

 

1 : Déclaration européenne sur les alternatives à la castration chirurgicale des porcelets

 

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