Des groupes de pression font annuler notre campagne d‘affichage !

Les affiches ont été retirées du réseau d‘abribus et de tramway de Brest avant le terme prévu de la campagne d‘affichage, sans l‘accord de l‘association WELFARM.
La campagne devait se dérouler du 24 août au 20 septembre dans différentes villes de Bretagne, mais en raison des menaces dont il a fait l‘objet, l‘afficheur a également décidé d‘annuler l‘opération d‘affichage dans les villes de Langueux, Saint-Brieuc et Rennes.

Une campagne et une opération d‘affichage visant avant tout à  ouvrir un dialogue

Aujourd‘hui, 85% des porcs mâles élevés en France sont castrés sans anesthésie alors même que des alternatives à  cette pratique douloureuse existent et sont prédominantes dans plusieurs pays européens. En France, face à  l‘immobilisme des différentes parties prenantes, l‘association WELFARM a lancé, en mai 2016, une campagne de sensibilisation du grand public et de mobilisation des acteurs de la filière.
Dans le cadre de cette campagne, WELFARM a entamé une démarche de dialogue avec les principaux distributeurs et industriels de l‘agroalimentaire, mais également avec les principaux groupements d‘éleveurs de la filière porcine. Les échanges avec les éleveurs rencontrés par l‘association, se sont bien déroulés, mais un grand nombre d‘entre eux n‘ont pas souhaité s‘engager à  court ou moyen terme à  mettre fin à  la castration à  vif des porcelets.
Alors que plus de 70% des élevages de porcs se situent dans le grand Ouest, l‘objectif de la campagne d‘affichage de l‘association WELFARM était ainsi d‘interpeler les professionnels de la filière au plus près de chez eux, pour les convaincre de la nécessité d‘abandonner la castration à  vif des porcelets et de privilégier les alternatives à  cette mutilation.

Des menaces et des pressions font annuler la campagne de WELFARM après 3 jours d‘affichage

Après 3 jours d‘affichage, WELFARM a été informée que son afficheur avait reçu des menaces d‘acteurs locaux issus du monde agricole et politique. L‘afficheur a immédiatement décidé, sans l‘accord de WELFARM, de retirer les affiches du réseau d‘abribus et de tramway de Brest, et d‘annuler les opérations d‘affichage #COUIC2018 prévues courant septembre à  Langueux, Saint-Brieuc et Rennes.
Ces réactions immodérées apparaissent en décalage avec la démarche de dialogue entamée par WELFARM et avec le ton purement informatif de ses affiches. WELFARM dénonce avec vigueur la volonté de priver l‘association d‘un accès à  des espaces publicitaires publiques et donc de la possibilité d‘informer le grand public sur une pratique d‘un autre âge.

Une campagne d‘affichage financée par une opération de crowdfunding

Pour réaliser cette opération d‘affichage, l‘association avait organisé une opération de financement participatif sur la plateforme Ulule au mois d‘août. Une opération réussie, puisque l‘objectif de 5000 € avait été atteint bien avant le temps imparti.
L‘annulation de cette campagne d‘affichage paraît d‘autant moins légitime qu‘elle avait été soutenue par le grand public. De plus, la pétition de WELFARM demandant l‘arrêt de la castration à  vif des porcelets a déjà  recueilli plus de 120 000 signatures.
Cette situation ne fait que renforcer la détermination de WELFARM, et l‘association continuera à  agir pour mettre un terme à  la castration à  vif des porcelets en France.

Vous pouvez nous aider à  y parvenir :

  1. En partageant cet article ou notre post Facebook sur les réseaux sociaux
  2. En imprimant l’affiche de la campagne et en la distribuant autour de vous
  3. En commandant gratuitement le kit militant de la campagne à  l’adresse benevoles@welfarm.fr
  4. En allant sur le site couic2018.fr pour signer notre pétition et écrire aux acteurs réticents !

 

Pour plus de renseignements sur la castration à  vif des porcelets, rendez-vous sur couic2018.fr.

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