À Gap, Welfarm aux côtés des gendarmes pour faire respecter la législation sur le transport

La réglementation sur le transport d’animaux vivants est complexe et difficile à mettre en œuvre. C’est pourquoi Welfarm travaille depuis 2003 sur le terrain aux côtés des forces de l’ordre pour les aider dans leur tâche. Le 6 octobre, Welfarm et l’ONG Eyes on Animals étaient à Gap. Au programme : théorie et contrôles, pour une journée instructive pour les humains et bénéfique pour les animaux d’élevage.

Welfarm et les gendarmes se sont postés à un rond-point et ont procédé à des contrôles de bétaillères.

Formation de gendarmes et de vétérinaires

Face à la complexité et à la difficile mise en œuvre de la législation sur le transport d’animaux vivants, Welfarm effectue depuis 2003 un travail de sensibilisation et de formation des forces de l’ordre, particulièrement des escadrons départementaux de sécurité routière, des pelotons d‘autoroute de la gendarmerie ou de la police nationale.

À Gap, le 6 octobre, une dizaine de gendarmes, trois membres de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que trois membres de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) des Hautes-Alpes dont deux vétérinaires ont suivi une session théorique de trois heures. Cette session leur a permis de mieux cerner les points à observer en priorité lors de contrôles de camions bétaillers.

Des contrôles de camions bétaillers, une brebis blessée n’aurait jamais dû être chargée

Après la théorie le matin, place à la pratique l’après-midi.

Une femme en gilet jaune jette un œil à l'intérieur d'un camion bétailler avec un gendarme à ses côtés.

Welfarm et les gendarmes se sont postés à un rond-point et ont procédé à des contrôles de bétaillères. Un transport sur quatre contrôlés présentait plusieurs défaillances. Le chargement était constitué d’une chèvre et de moutons. Une équipe a décidé d’accompagner le camion jusqu’au centre d’allotement (lieu de destination) situé à 10 minutes. Sur place, un vétérinaire a été appelé afin d’abattre une brebis qui n’aurait jamais dû être chargée. Elle souffrait d’une patte cassée et avait d’importantes difficultés à se déplacer : elle était donc totalement inapte au transport et était piétinée dans le camion par les autres animaux. Deux autres infractions ont été relevées par les gendarmes et Welfarm : une densité trop importante dans le camion avec des animaux fortement entassés et la non-séparation entre le bélier et les brebis.

Des brebis et un bélier entassés dans un camion bétailler.