410 millions : c’est le nombre de litres de lait produits chaque année par la coopérative Prospérité fermière Ingredia, soit la moitié de la collecte dans les Hauts de France. Améliorer les pratiques au sein de ses élevages aurait donc un impact sur le bien-être de milliers de vaches laitières. C’est pourquoi WELFARM a décidé de conclure un partenariat de deux ans avec cette coopérative. L’objectif : aider à diagnostiquer, d’ici décembre 2019, les pratiques au sein de la centaine exploitations déjà engagées dans cette démarche de progrès baptisée Via Lacta*. Ces diagnostics permettront de fixer des axes de travail prioritaires et de construire un plan d’action pour améliorer concrètement les conditions de vie des vaches d’ici deux ans.
Parmi les objectifs que WELFARM s’est fixés figurent la prise en charge systématique de la douleur lors de l’ébourgeonnage (pratiquée pour empêcher la pousse des cornes), l’aménagement des bâtiment et des pâtures, l’amélioration des conditions de vie des veaux, etc.
« Il est très positif que la profession s’ouvre à une association comme la nôtre, estime Ghislain Zuccolo, Directeur Général de Welfarm. Pour une coopérative, c’est l’éleveur, la compétitivité et la création de valeur qui sont au cœur des préoccupations. Pour Welfarm, c’est l’animal. S’il l’on veut vraiment faire avancer les choses, il faut donc travailler ensemble et trouver des voies de progrès communes ».
Pour rappel, en France, 7% des vaches laitières passent toute leur vie enfermée en bâtiment. Inexistant il y a encore quelques années, ce type d’élevage « zéro pâturage » tend à se développer, notamment pour des raisons économiques. Et avec la levée des quotas laitiers, la taille moyenne des troupeaux atteint aujourd’hui les 62 vaches. C’est pour enrayer cette tendance et remettre le bien-être des vaches au cœur des pratiques que WELFARM travaille auprès des professionnels de l’élevage et de la grande distribution.
* La charte Via Lacta pour un lait éco-responsable garantit notamment l’élevage sur paille et l’accès au pâturage 170 jours par an.