La plupart des établissements de restauration hors domicile proposent aujourd’hui des repas issus des pires pratiques d’élevage. Faisant le constat d’un manque d’informations au sujet du bien-être animal, Welfarm lance ce jour Etica, la première initiative qui accompagne et valorise les établissements garantissant une part minimum de produits respectueux du bien-être animal dans leurs approvisionnements.
Comment approvisionner les cantines avec des produits plus responsables ? Les produits labellisés sont-ils vraiment plus respectueux des animaux ? Quels modes de production privilégier ? Est-ce forcément plus cher ? Avec sa démarche Etica (Établissement Tournant le dos à l’Intensif dans les Cantines et les Approvisionnements), Welfarm propose de répondre à toutes les questions que se poseront les établissements souhaitant mettre plus de bien-être animal à la carte.
Sur son site internet dédié, Welfarm leur offre une démarche complète d’aide à la décision, afin de privilégier des approvisionnements plus respectueux des animaux.
En plus d’un accompagnement technique, Etica valorise les établissements et structures de restauration qui s’engagent de manière effective à respecter un socle minimum d’approvisionnements en produits d’origine animale qui ne sont pas issus d’élevages intensifs. Nous sommes conscients qu’à l’heure actuelle, il existe une grande diversité dans les approvisionnements des cantines : certaines sont déjà à la pointe sur le Bio, tandis que d’autres n’ont pas encore entamées de démarche spécifique. Afin de mobilier le plus largement possible et d’accompagner toutes les collectivités, Etica propose donc trois niveaux d’engagement : au premier niveau, les structures s’engagent à ce que 25 % de leurs approvisionnements proviennent d’élevages plus respectueux des animaux ; au niveau 2, à 50 % et au niveau 3 à 100 %.
En retour, Etica mettra à l’honneur les établissements et municipalités engagés dans la démarche. Saint-Rémy-de-Provence (13), première ville à rejoindre la démarche au niveau 2, y figure déjà : avec l’aide de Welfarm, la ville s’est engagée à atteindre le niveau 3 dans les dix-huit ou vingt-quatre mois, et passer ainsi à 100 % de produits bio dans ses cantines !