La France va demander l‘arrêt des négociations sur le TAFTA

Depuis 2013, l‘Union européenne et les Etats-Unis négocient un traité consistant à  supprimer les barrières douanières et aligner les règlementations face aux importations de marchandises. WELFARM s‘oppose fermement à  ce texte depuis le début des échanges.

En effet, ce projet d‘accord de libre-échange transatlantique, désigné par l‘acronyme TAFTA, constitue un réel danger pour le bien-être des animaux d‘élevage  parce que les législations actuelles concernant l‘élevage outre-Atlantique sont peu nombreuses et autorisent des pratiques d‘élevage scandaleuses pour l‘animal et dangereuses pour notre santé.

Au printemps dernier, Greenpeace a dévoilé des documents du TAFTA, donnant ainsi des détails sur les éléments de négociation entre l‘Europe et les Etats-Unis. Ces documents révélaient notamment que l‘agriculture européenne, et plus spécifiquement le bien-être animal, seraient les grands perdants du TAFTA, notamment en raison du fait que les Etats-Unis n‘accepteront pas de revoir leurs normes en la matière. Ainsi, en ce qui concerne la protection des animaux d‘élevage, la signature du TAFTA constituerait un véritable retour en arrière et reviendrait très probablement à  accepter des standards d‘élevage moins respectueux des animaux, avec pour résultat, un renforcement de l‘élevage intensif en Europe.

WELFARM se réjouit donc que le secrétaire d‘Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, ait promis ce matin de demander au nom de la France  « l‘arrêt pur, simple et définitif de ces négociations  » lors de sa prochaine rencontre avec ses homologues européens, fin septembre.

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