L‘Ambassadeur d‘Egypte reçoit le directeur de la PMAF

L‘Ambassadeur d‘Egypte reçoit le directeur de la PMAFA cette occasion, la PMAF a remis à  l‘ambassadeur une proposition de loi pour la protection animale, élaborée par l’Egyptian Society of Animal Friends (ESAF). A l‘heure actuelle, la République Arabe d‘Egypte ne dispose d‘aucune loi de protection animale. Pour la PMAF, Il est urgent que ce pays en adopte une au plus vite. L‘Ambassadeur nous a précisé qu‘il informerait les ministères égyptiens   des Affaires Etrangéres et de l‘Agriculture de nos attentes.

Cette rencontre fait suite à  la gestion dramatique de l’abattage de plus de 160 000 cochons élevés sur le territoire égyptien, dans le cadre du plan de gestion de la grippe dite porcine.

L’agonie de milliers d’animaux retransmise par les médias du monde entier a fortement heurté l’opinion internationale. Selon toute vraisemblance, aucune norme ou recommandation pour le bien-être animal n’a été observée lors de la conduite de l’élimination du cheptel. C’est au cours de ces événements que la PMAF a appris que l’Egypte ne dispose d’aucune législation relative à  la protection animale. De sérieux problèmes de bien-être animal dans les abattoirs égyptiens nous sont également rapportés par d’autres organisations internationales de protection animale.

Face à  la nécessité d’encadrer les pratiques et d’améliorer la protection des animaux,   la PMAF a proposé son aide pour permettre à  l’Egypte d’adapter au plus vite sa législation.

En 2005, l’Egypte a adopté les directives de l‘Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dont elle est membre, sur la mise à  mort d’animaux à  des fins de contrôle sanitaire et sur l’abattage des animaux. En 2008, la seconde conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal, dont le thème principal était « Pour une application effective des normes de l’OIE », s’est tenue au Caire.   Le 29 mai 2009, les délégués des 174 pays membres de l’OIE ont appelé au respect des normes internationales de l’OIE lors de l’abattage d’animaux. Pourtant ces normes n’ont pas encore été transposées dans la législation égyptienne.

Face aux conditions d‘abattage des porcs en Egypte, la PMAF est également intervenue auprès de l‘Organisation des Nations Unies pour l‘alimentation et l‘agriculture (FAO). Celle-ci nous a répondu « Nous considérons avec vous que les abattages des porcs entrepris en Egypte posent un problème à  double titre car ils ne sont ni justifiés par une quelconque finalité de prévention de la grippe à  virus A/H1N1 ni respectueux des standards internationaux en matière de bien-être animal préconisés pour l‘abattage des animaux dans des cas d‘urgence sanitaire ».

La PMAF souhaite privilégier la collaboration et l’assistance aux autorités égyptiennes, et espère pouvoir entamer une collaboration fructueuse avec l’Etat égyptien.

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