Cette mesure, permise notamment grâce à l‘engagement du rapporteur de la proposition de loi M. Olivier Falorni, a reçu le soutien du Ministre M. Stéphane Le Foll et d‘une majorité des députés présents. Outre le contrôle vidéo, la création d‘un Comité national d‘éthique des abattoirs a été votée.
WELFARM déplore toutefois que plusieurs propositions aient été rejetées. Ainsi, la création de comités locaux de suivi, propres à chaque abattoir, n‘a pas été retenue, tout comme le renforcement des contrôles vétérinaires, la question de l‘étourdissement systématique des animaux avant la mise à mort ou encore l‘interdiction d‘abattre des femelles gestantes.
Aussi, hormis la mesure phare de l‘instauration de caméras de contrôle vidéo, la proposition de loi « respect de l‘animal à l‘abattoir » a été en partie vidée de sa substance par une Assemblée nationale presque déserte (32 députés présents sur 577 élus).
En outre, le périlleux chemin de cette proposition de loi n‘est malheureusement pas terminé puisque son examen au Sénat se tiendra après les élections législatives de 2017.
WELFARM reste mobilisée et tient d‘ores et déjà à remercier ses sympathisants qui ont écrit à leurs députés : le poids des citoyens a indéniablement fait bouger les lignes en faveur des animaux.