Le rendez-vous avait été donné à 13 heures place de la République. Pendant près d’une heure et demie, des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris pour soutenir les 40 associations rassemblées ce jour contre la chasse, qui tue chaque année 45 000 000 d’animaux sauvages ou issus d’élevages. À ce jour, plus de 180 000 personnes ont déjà signé la pétition lancée par One Voice. Laquelle demande une réforme radicale de cette pratique, avant sa stricte interdiction. Dans le cortège du 5 octobre, outre les représentants des associations, on comptait également des soutiens politiques, tels que les députés Yannick Jadot (Europe écologie les verts) et Bastien Lachaud (France insoumise), mais aussi Jacques Boutault, maire du deuxième arrondissement de Paris, et David Belliard, candidat écologiste à la mairie de Paris.
Présente dans le cortège, ainsi que sur le village associatif de l’événement, WELFARM se positionne contre l’élevage d’animaux à destination des lâchers en zones de chasse. Chaque année, des millions d’animaux (faisans, perdrix, sangliers…) sont élevés, afin d’être relâchés dans la nature pour satisfaire la demande des chasseurs. WELFARM dénonce les conditions d’élevage de ces animaux, qui sont souvent soumis à des densités élevées, à des mutilations, telles que l’épointage du bec pour les faisans, et à des conditions de transport stressantes. De plus, ces animaux d’élevage ne sont pas toujours en mesure de survivre en pleine nature, sans l’aide de l’Homme, ou de faire face à des prédateurs. WELFARM considère que ces lâchers d’animaux n’ont pas de sens, et qu’ils sont éthiquement inacceptables.