Depuis 2 ans, les professionnels de l’agroalimentaire se détournent un à un des œufs de poules élevées en cage. Dernier en date, le groupe Pomona, leader français de la distribution pour les professionnels de la restauration, qui a promis de réduire progressivement la part d’œufs et d’ovoproduits issus d’élevages en cage au sein de son offre, avec pour objectif de les exclure totalement d’ici à 2025. Depuis 2014, c’est un véritable mouvement de fond au sein des professionnels de l’agroalimentaire. Dans la lignée d’enseignes comme Schiever, Colruyt ou Monoprix, la quasi-totalité des acteurs de la grande distribution (notamment Carrefour, Les Mousquetaires, Casino, Cora, Aldi, Auchan, Leclerc, Lidl, Thiriet, Picard) ont pris le même engagement pour 2025. Mais ce mouvement va bien au-delà de la grande distribution puisque des acteurs de l’hôtellerie (Sofitel, Novotel, Mercure, Ibis, etc.), de la restauration commerciale (Flunch, Courtepaille, Domino’s, etc.) ou collective (Sodexo, Compass, Elior, etc.) s’y sont engagés eux aussi.
D’ici 2025, restez vigilants !
Attention : ces engagements ne seront effectifs, pour la plupart, qu’à l’horizon 2025. Aujourd’hui en France, 68 % des 47 millions de poules pondeuses sont toujours élevées en cage. Il faut donc, plus que jamais, rester vigilant dans les rayons. Seuls les œufs portant un code commençant par le chiffre 1 ou 0 sont issus d’élevages en plein air. La plupart des produits transformés (biscuits, pâtes, sauces) contiennent des œufs de cage. Seules quelques marques comme Saint-Michel, Mars, Gü, Amora, Michel & Augustin les ont bannis de leurs recettes. Pour les autres, seule la mention « aux œufs de poules élevées en plein air » et le bio garantissent des modes d‘élevage respectueux des poules. Alors, ouvrez l’œil !
Vous pouvez télécharger les Guides du Consomm’acteur sur les poules pondeuses sur le site welfarm.fr ou les commander gratuitement au 03 87 36 46 05 ou par mail à courrier@welfarm.fr.