Interdire la vente d’œufs de poules en cage en 2022 ? Rejeté. Imposer la vidéosurveillance en abattoir, l’étourdissement des animaux avant la saignée et l’étiquetage du mode d’élevage et d’abattage sur les viandes et les produits laitiers ? Encore et toujours rejeté. Proscrire la castration à vif des porcelets ? Rejeté. Limiter à 8h la durée du transport des animaux vivants ? Rejeté. Un à un, tous les amendements à la future loi sur l’agriculture qui auraient pu avoir un impact direct sur la souffrance des animaux d’élevage ont été rejetés par la Commission des Affaires économiques. Pour deux d’entre eux, il s’agissait pourtant de promesses de campagne d’Emmanuel Macron. En 2017, le candidat assurait en effet que les œufs de poules en cage seraient interdits d’ici 2022 et que la vidéosurveillance en abattoir deviendrait obligatoire. Un an plus tard, son ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, estime finalement qu’il « vaut mieux faire confiance aux filières pour faire évoluer les choses ».
Fin mai, l’ensemble des députés examineront le projet de loi en séance plénière, à l’Assemblée. WELFARM et 12 associations de protection animale ont adressé une lettre leur demandant de soutenir les amendements portant sur les œufs de poules en cage et la vidéosurveillance en abattoir. C’est notre dernière chance de remettre les animaux au cœur de la future loi agricole. Pour être entendus, nous avons besoin de vous ! WELFARM vous propose une action simple :
- Rendez-vous sur le site de l’Assemblée nationale pour connaitre l’adresse mail de votre député
- Copiez-collez le message ci-dessous et envoyez-le lui dès aujourd’hui :
“Madame/Monsieur la/le Députée/é,
De nombreuses organisations de protection animale viennent de vous adresser une lettre relative à la prochaine discussion publique du projet de loi issu des États généraux de l’Alimentation.
À l’instar de ces organisations, je souhaite que deux engagements présidentiels se concrétisent dans la future loi :
– la mise en place de caméras de contrôle dans les établissements d’abattage français ;
– l’interdiction, à compter de 2022, de la vente d’œufs de poules détenues en cages.
Je vous remercie, Madame/Monsieur la/le Députée/é, de me faire connaître votre position sur la concrétisation législative de ces deux engagements présidentiels et vous adresse mes salutations distinguées”.
Nous comptons sur vous !