Fleuron de la gastronomie et du terroir français, le fromage de chèvre n‘est malheureusement pas toujours synonyme de bien-être pour les animaux élevés pour sa production. à€ l‘occasion de cette journée, WELFARM a édité un petit guide du consomm‘acteur afin d‘informer le consommateur sur le mode d‘élevage des chèvres laitières élevées pour la production de nos fromages.
Des fromages de chèvres peu regardants sur le bien-être animal
Alors que 98% des français pensent que les chèvres pâturent tout ou partie de l‘année[1], rares sont les fromages qui garantissent effectivement l‘accès des chèvres au pâturage dans leurs cahiers des charges.
A défaut d‘un étiquetage obligatoire sur le mode d‘élevage, les seules indications permettant actuellement aux consommateurs de s‘assurer que le lait de chèvre provient d‘un animal ayant pu bénéficier d‘un accès au pâturage sont :
- les AOP Banon, Chevrotin et Pélardon
- le label Rouge Cabecou d‘Autan
- les fromages biologiques.
L‘accès au pâturage est indispensable au bien-être des chèvres
Animal naturellement grimpeur, joueur et curieux, la chèvre a besoin de se mouvoir librement et d‘explorer son environnement. En outre, l‘accès au pâturage permet à cet herbivore de trier sa nourriture et d‘avoir une alimentation adaptée à son régime alimentaire.
WELFARM en action
Afin d‘inviter les consommateurs à privilégier les fromages de chèvre plus respectueux du bien-être animal, WELFARM a édité un petit guide du consomm‘acteur. Par ailleurs, WELFARM rencontrera au mois d‘avril les responsables de la filière caprine afin de les convaincre de la nécessité éthique de rendre les prés aux chèvres.
[1] sondage TNS Sofres pour FranceAgrimer, 2013