Restalliance, acteur majeur de la restauration collective spécialisé dans le domaine de la santé, a pris la décision de ne plus utiliser d’œufs issus d’élevages en cage. Cet engagement est pris en partenariat avec le groupe coopératif d’aucy, fournisseur d’ovoproduits à travers sa marque Cocotine. Cette décision a été formalisée par la signature d’une charte entre les parties, le mardi 26 février lors du Salon international de l’agriculture.
Welfarm est cosignataire de cet engagement qu’elle soutient activement. Depuis plusieurs mois, Welfarm accompagne Restalliance dans ces réflexions pour une meilleure prise en compte du bien-être animal dans ses approvisionnements et avait déjà engagé une collaboration avec le groupe d’aucy, notamment dans le cadre de son plan de conversion de tous ses élevages en cage vers des systèmes alternatifs (au sol, en plein air, Bio ou autres labels de qualité) d’ici à 2025. Si la part des œufs issus d’élevages alternatifs dans les achats des ménages continue de croître (52 % en 2017), le secteur de la restauration collective s’approvisionne encore presque exclusivement en œufs de poules élevées en cage. Or, en France, près de quatre œufs sur dix sont consommés sous forme d’ovoproduits. La restauration collective a donc un rôle majeur à jouer pour le développement des alternatives à l’élevage en cage.
Des améliorations pour les poules pondeuses
Avec cette charte d’engagement, Restalliance et d’aucy prennent le parti de développer un mode d’élevage alternatif à la cage, plus respectueux des besoins des poules et tenant compte des contraintes économiques spécifiques au secteur de la restauration collective.
Dénommé code 2 Prenium, ce mode d’élevage a été défini en concertation avec Welfarm. Il se distingue notablement de l’élevage au sol (code 2) standard, en particulier grâce à la présence d’un jardin d’hiver (espace à l’air libre couvert), de matériaux à picorer et de lumière naturelle dans le bâtiment. En outre, les poules ne seront pas épointées, alors que cette mutilation est systématiquement effectuée aujourd’hui.
Pour Welfarm, la conversion des bâtiments cages en élevage plein air reste bien entendu l’objectif premier, toutefois ce Code 2 Premium constitue une solution à encourager pour les conversions de bâtiments ne pouvant disposer d’un parcours extérieur. C’est pourquoi Welfarm considère la signature de cette charte comme une avancée importante.