Welfarm soutient le référendum pour les animaux

Si le projet a été initié par trois grands patrons français, il réunit, pour la première fois, des forces et énergies venues de tous horizons. Fortement engagé pour la cause animale, le journaliste Hugo Clément a en effet déjà réuni 26 organisations de protection animale, dont Welfarm, et 53 personnalités publiques, afin de porter cette initiative. Elle prend la forme d’un Référendum d’initiative partagée (RIP), une proposition de loi qui doit recevoir l’appui de 185 députés et sénateurs, puis réunir 4,7 millions de signatures parmi les citoyens électeurs dans un délai de neuf mois, afin de pouvoir être soumise à discussion au parlement ou à référendum.

Le Référendum pour les animaux porte six mesures phares pour les animaux : l’interdiction de l’élevage en cage, la fin des élevages à fourrure, l’obligation de l’accès au plein air pour les animaux d’élevage, l’interdiction de la chasse à courre, de la vènerie sous terre et des chasses traditionnelles, l’arrêt des spectacles mettant en scène des animaux sauvages et la transition de l’expérimentation animale vers des alternatives sans animaux.

METTRE FIN A L’ÉLEVAGE EN CAGE ET RENDRE OBLIGATOIRE L’ACCÈS AU PLEIN AIR

Parmi les mesures proposées, deux d’entre elles concernent directement les animaux d’élevage et visent à interdire l’élevage des animaux de rente en cage, case, stalle ou box à partir du 1er janvier 2025, ainsi que tout nouvel élevage n’offrant pas un accès au plein air adapté aux besoins des animaux à compter du 1er janvier 2040. Ces délais doivent permettre aux éleveurs de réaliser les aménagements nécessaires, ce qui nécessitera un véritable soutien des politiques publiques aux transitions des modes d’élevage

WELFARM S’ENGAGE

Welfarm soutient le Référendum pour les animaux, notamment parce que tous les animaux d’élevage doivent pouvoir accéder au cours de leur vie à un espace en plein air, adapté à leurs besoins et dans de bonnes conditions.

Pour répondre à cette exigence pour le bien-être animal, les systèmes d’élevage détenant les animaux enfermés en cages doivent être interdits et les bâtiments sans accès à l’extérieur doivent être progressivement abandonnés.  

Ils doivent être remplacés par des structures offrant à tous les animaux un environnement au plein air qui répondent à leurs besoins de pâturer, de picorer, de se percher, de fouiller le sol, ou encore de se déplacer librement en profitant des éléments naturels.

LE CHANGEMENT EST POSSIBLE

Dans cette transition, les filières doivent être accompagnées par les politiques publiques, et aidées notamment au moyen des fonds de la Politique agricole commune (PAC) européenne. L’Union européenne subventionne le secteur agricole, par les biais de la PAC, à hauteur de plus de 9 milliards d’euros chaque année, dont une enveloppe importante est dédiée à l’élevage. En effet, près de 900 millions d’euros par an sont versés aux éleveurs, et ce, sans aucune condition relative au bien-être des animaux. Pire encore, aucun budget n’est actuellement prévu par la France pour soutenir les bonnes pratiques d’élevage ou financer des améliorations en matière de bien-être animal, alors que l’Union européenne met à disposition des états membres un budget spécifique à cet effet.  Pourtant, 77 % des Français considèrent que la PAC devrait être utilisée pour sortir de l’industrialisation de l’élevage[1].  

Le Référendum pour les animaux répond parfaitement à cette ambition. En effet, considérant ces ressources publiques importantes, les mesures présentées en faveur des animaux d’élevage sont tout à fait réalistes et pourraient améliorer considérablement les conditions de vie de millions de cochons, poules et poulets, vaches, chèvres… Le Référendum pour les animaux offre à chaque citoyen la possibilité de changer la loi. Plus de 250 000 s’y sont déjà engagés. 

 

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[1] Sondage Ifop pour CIWF, février 2020.

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