En tant que membre d’Eurogroup for Animals, Welfarm participe à l’initiative citoyenne européenne (ICE) “Fur Free Europe” (« Pour une Europe sans fourrure »). Cette période de l’année est la saison de l’abattage pour l’industrie de la fourrure. Dans les élevages, la seule considération prise en compte est la sauvegarde de la qualité de la fourrure sans aucun égard pour le bien-être animal. Les techniques d’abattage les plus cruelles sont employées.
Gazés, électrocutés… Un véritable catalogue de l’horreur
L’élevage d’animaux sauvages pour leur fourrure est totalement incompatible avec le bien-être animal. Leurs conditions d’élevage sont avant tout pensées pour préserver la valeur marchande de la fourrure. Des millions d’animaux sont ainsi élevés dans des cages particulièrement étroites.
Mais leur calvaire ne s’arrête pas là. Pour les abattre, les pires méthodes sont employées, là encore avec pour seul but de préserver la valeur marchande de leur fourrure.
Les animaux sont pour beaucoup tués à l’âge de 6 ou 7 mois, après la mue qui masque tous les défauts du pelage. Les animaux sont gazés, électrocutés, tués par injection, empoisonnés ou pendus, avant d’être dépecés, parfois encore conscients.
Par exemple, la méthode la plus utilisée pour tuer les renards et les chinchillas est l’électrocution anale. Le processus consiste à fixer une pince sur le museau de l’animal, à introduire une barre métallique dans son anus, puis à envoyer une décharge électrique par l’intermédiaire d’une batterie. Les visons sont quant à eux gazés. Il arrive aussi que les chinchillas soient tués par dislocation des cervicales. Il n’est pas rare qu’une électrocution ne suffise pas. L’animal sera alors dépecé vivant.
Des millions d’animaux victimes de l’exploitation de leur fourrure
Malgré une diminution du nombre de visons abattus pour leur fourrure en raison de la pandémie de Covid-19, fin 2020, des millions de visons mais aussi de renards étaient encore élevés pour leur fourrure au sein de l’Union européenne (UE), tout comme des milliers de chiens viverrins, principalement en Finlande, Pologne, Lituanie et Grèce. L’initiative « Fur Free Europe » appelle l’UE à mettre fin à leurs souffrances en interdisant purement et simplement l’élevage d’animaux pour leur fourrure ainsi que toute commercialisation de produits en contenant1. Si elle parvient à réunir 1 million de signatures dans au moins sept États membres, alors la Commission européenne sera contrainte d’agir.
Retrouvez ICI un extrait du documentaire Slay sur les dessous de l’industrie de la fourrure.
1 En France, la loi contre « la maltraitance animale » de novembre 2021 prévoit une interdiction de l’élevage d’animaux pour leur fourrure dans un délai de 5 ans. Les importations de produits contenant de la fourrure ne sont pas concernées.