De 12h00 à 14h00, Welfarm et d’autres ONG européennes de protection animale sont Place du Luxembourg, à Bruxelles, devant les locaux du Parlement européen. Après les discours de la Députée européenne et Présidente de la commission ANIT Tilly Metz, des Vice-Présidents de cette commission et Députés européens Anja Hazekamp et Martin Hojsik et d’autres Députés européens membres de la commission ANIT, Welfarm défend la cause des animaux transportés au sein et en dehors de l’Union européenne devant un parterre de membres de cette commission. Sur invitation d’Eurogroup for Animals, y assistent notamment Maria da Garça Caravalho, co-rapporteur de la commission ANIT, et des Députés européens comme Niels Fuglsang, Michal Wiezik, Pär Holmgren, Caroline Roose, Eleonora Evi, Maria Noichl, Emma Wiesner…
Le but de cette action est simple : faire pression sur la commission ANIT qui statuera sur son projet de rapport et de recommandations au Conseil et à la Commission européenne sur le transport d’animaux vivants dans deux jours. En janvier, le Parlement européen délibèrera à son tour sur le sujet, en session plénière. Ces votes successifs s’inscrivent plus largement dans le cadre de la révision du règlement relatif au transport d’animaux vivants, dans le cadre de la stratégie « De la Ferme à la Table ».
L’enjeu est en effet de taille : ce sont plus d’un milliard d’animaux qui sont transportés vivants au sein du marché unique chaque année. En 2018, il représentait un business de plus de 8 milliards d’euros pour les échanges intra-européens et un peu moins de 3 milliards d’euros pour les exportations à destination des pays tiers1.
À cette occasion, Welfarm s’attelle aux problèmes soulevés par le transport d’animaux par fortes chaleurs. Comme la commission ANIT l’a admis elle-même dans son projet de rapport, ces trajets causent des souffrances d’une particulière gravité aux animaux et les dispositions du règlement européen sont pour le moins lacunaires. Welfarm attend toutefois de cette commission qu’elle préconise des mesures à la hauteur des manquements constatés, et non de simples palliatifs.
Engagée depuis de nombreuses années à propos du transport d’animaux vivants, en particulier en période de fortes chaleurs grâce à son application pour mobile TruckAlert, l’association défend à Bruxelles ses revendications phares :
- La nécessité d’interdire les transports d’animaux vivants de plus de 8h et les exportations à destination des pays tiers, ceci pouvant être remplacé par le transport de carcasses pour éviter que des souffrances supplémentaires soient causées aux animaux.
- Pour les autres trajets, le besoin de graver dans le marbre du texte à venir l’obligation de respecter des températures adaptées aux espèces animales transportées.
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1 Voir le rapport du Parlement européen, « EU trade and transport of live animals », février 2020.