C’est un des arguments phares de la filière foie gras pour justifier ses pratiques. Pourtant :
- enfoncer un tube de 30 centimètres dans l’œsophage d’une oie ou d’un canard pour déverser en moins de 3 secondes, 450 grammes de maïs dans leur jabot, n’a rien de naturel : cet acte est si violent qu’il entraîne halètement, régurgitations, diarrhées.
- Il semble que les oies et certaines souches de canards utilisés pour la production de foie gras aient la capacité d’augmenter leurs prises alimentaires et de stocker des réserves comme le font leurs cousins sauvages avant les grandes migrations. Mais la comparaison s’arrête là ! Les quantités que les animaux ingèrent spontanément dans la nature n’ont absolument rien à voir avec celles qu’on les force à ingurgiter lors du gavage.Résultat : le poids de leur foie, 10 fois supérieur à la moyenne, les empêche de se mouvoir et de respirer correctement. C’est donc une simple question de bon sens : comment des oiseaux pourraient-ils entreprendre une migration s’ils peuvent à peine se déplacer comme c’est le cas en fin de gavage ?
- Si le gavage était semblable à un phénomène naturel, le taux de mortalité que l’on observe lors de la période de gavage ne serait pas multiplié par 10 par rapport au reste de l’année.
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