En tant que membre d’Eurogroup for Animals, Welfarm participe à l’initiative citoyenne européenne1 (ICE) “Fur Free Europe” (« Pour une Europe sans fourrure »). L’objectif est l’interdiction des élevages d’animaux à fourrure en Europe et de la commercialisation de produits contenant de la fourrure, notamment importée. De nombreux consommateurs n’en ont pas conscience mais ils participent involontairement à ce commerce cruel.
La fourrure ne concerne pas que les manteaux de luxe
Dans l’esprit du grand public, la fourrure est souvent associée aux manteaux portés par certaines stars de cinéma ou autres mannequins de grandes marques de luxe. Ce cliché est trompeur.
D’abord parce qu’arborer un tel vêtement est de moins en moins bien accepté socialement et suscite, à raison, réprobation et réactions outrées. De surcroît, la grande majorité des marques de luxe s’est engagée à ne plus utiliser de la vraie fourrure dans leurs collections.
Capuche, bonnet, chapeau
Ensuite et surtout parce que le consommateur lambda, sans le savoir, participe à sa façon à l’exploitation cruelle d’animaux sauvages. C’est parfois leur fourrure qui nous tient chaud à la tête ou au cou, en guise de garniture de chapeau, de bonnet ou de capuche. Certains articles contiennent de la fourrure de visons, de renards, de chinchillas ou de chiens viverrins sans que le consommateur en soit averti. C’est également un moyen pour les fabricants de donner à des vêtements bon marché un aspect haut de gamme.
La majorité des citoyens européens considère totalement inacceptable l’élevage d’animaux pour leur fourrure. Si l’étiquette d’un vêtement indiquait la présence de fourrure d’animaux dans sa composition, ils ne l’achèteraient pas. Hélas, bien souvent, ce que le consommateur pense être de la fausse fourrure est en fait de la véritable fourrure.
Ne pas se contenter d’une interdiction de l’élevage
L’initiative « Fur Free Europe » ne se limite pas à demander l’interdiction de l’élevage dans l’Union européenne d’animaux pour leur fourrure mais fait également pression pour que la législation interdise la vente dans l’UE de tout produit en contenant, quelle que soit l’origine de la fourrure. Ainsi, chaque fois qu’un produit obtiendra les faveurs du consommateur, ce dernier aura la certitude qu’il n’aura pas été produit au prix de terribles souffrances. Il ne soutiendra pas par inadvertance la pratique d’une cruauté abjecte qui consiste à forcer des espèces intrinsèquement sauvages à passer leur vie dans des cages exiguës, sans pouvoir jouir d’aucun comportement naturel.
La Commission européenne se doit de prendre des mesures
En dépit de préoccupations éthiques largement répandues, de nombreux États membres de l’Union européenne autorisent toujours l’élevage d’animaux à fourrure. L’initiative citoyenne européenne « Pour une Europe sans fourrure », si elle obtient le soutien d’un million de citoyens européens d’ici mai 2023, contraindra la Commission européenne à réagir et à prendre des mesures.
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1 Si une initiative citoyenne européenne (ICE) rassemble au moins un million de signatures d’Européens venant d’au moins sept États membres, la Commission européenne est sommée d’étudier cette initiative. À elle ensuite de décider de l’action à entreprendre.